Il se terre, il s’enfonce, il ne sort pas de l’ombre
Il craint que sur lui la colombre ne fonde
Le prenant pour un grain ou pour une baie
Dans ce jardin bêché où il se prélassait.
Branche d’olivier au bec, une colombre
Apportait la paix au Royaume des ombres.
Quand elle voit le lombric,
Pourtant fort anémique.
Plus vite que son ombre
Elle lâche son rameau
Et croque le vermisseau.
La guerre est arrivée comme une ombre au tableau
Sans l’ombre d’un doute, c’est la faute de l’oiseau.
Note : la colombre est une sorte de colombe qui, pour le besoin des rimes, a volé le « r » du co beau de La Fontaine !
à propos du blog
Atelier d'écriture du comité de quartier de La Genette à La Rochelle avec Françoise Labeeuw - par Yann Le Perff
Précédé de l'atelier d'écriture de la médiathèque de Lagord avec Olivier Lebleu